Une méthode douce
Une thérapie manuelle, une approche globale
Il s’agit d’une méthode de soins basée sur les lois de l’ostéopathie, de la fasciothérapie et de l’énergétique chinoise.
Elle est issue des découvertes de Maurice Poyet (1928-1996), kinésithérapeute et ostéopathe, sensibilisé à l’énérgétique chinoise lors de son service au Vietnam dans les années 50. Avec la méthode Poyet, le thérapeute interroge et traite la cause profonde des symptômes en agissant sur différents plans : physique, émotionnel et énergétique.
Cette méthode se caractérise par des manipulations très douces, souvent moins d’un gramme de pression, permettant de restaurer les mobilités des articulations, muscles et autres organes. Le thérapeute ne fait pas «craquer» les articulations.
Enfin, le thérapeute manuel peut stimuler, grâce à la connaissance de «points fusibles», un véritable système énergétique de protection de l’organisme permettant d’éviter l’accumulation et la récidive de perturbations somatiques.
La méthode Poyet est non directive, elle s’adapte à chaque patient, à sa physiologie et à son passif, sans jamais imposer de solution passe-partout.
Le temps de consultation est d’une heure environ. Mais ceci peut varier suivant la problématique et la sensibilité de la personne. Parfois, une seule séance suffit et, dans certains cas, plusieurs sont nécessaires. Chaque personne est unique et nécessite une prise en charge personnalisée.
Pour aller un peu plus loin sur cette technique…
Cette approche qui prend en compte la globalité de la personne. La méthode Poyet se base sur le Mouvement Respiratoire Primaire (MRP), c’est-à-dire les mouvements ou micro-mouvements physiologiques de chaque os et de chaque organe. Les pathologies, chocs, lésions peuvent altérer ce MRP et aboutir à des symptômes persistants. Le thérapeute travaillera au niveau local et global pour rétablir une respiration tissulaire physiologique, et qu’ainsi la douleur disparaisse.
Maurice Poyet a découvert les chaînes lésionnelles, suite d’éléments interdépendants, qui fonctionnent ensemble. Chaque chaîne est contituée d’un os du crâne ou de la face, de 3 vertèbres, d’organes et d’éléments périphériques et enfin d’un point réflexe de correction au niveau de sacrum. Une lésion d’un de ces points de la chaîne en impacte l’ensemble, mais à l’inverse, une correction d’une lésion au niveau d’un seul point de chaîne peut rétablir la fonctionnalité de toute la chaîne . Les chaînes lésionnelles permettent également de mieux comprendre et traiter les causes de certains symptômes (une entorse de cheville pouvant déclencher une lombalgie, une sciatique ou des céphalées occipitales, par exemple).
Dans un premier temps, le travail s’effectue au niveau global sur la relation crânio-sacral. L’examen du crâne par le thérapeute permet un premier diagnostic. Les corrections sont ensuite effectuées à distance sur des « points de chaînes » situés au niveau du sacrum.
Dans un second temps, le thérapeute effectue un travail local pouvant se situer au niveau d’une articulation ou d’un organe.
Le thérapeute fait aussi une détente des fascias et des muscles. Par exemple, il écoute avec la main le MRP des fascias jusqu’à ce que les tensions disparaissent par l’effet de la polarisation.
Une autre grande découverte de Maurice Poyet a été la mise en lumière de différents points énergétiques appelés « fusibles ». Lors de traumatismes importants, certains points s’arrêtent de bouger, système de protection permettant de ne pas impacter toute la chaîne (d’où le nom de points fusibles). On dit que le sujet est « disjoncté ». Ces points « fusibles » sont examinés et corrigés si nécessaire, en début et en fin de séance: ils présentent le double avantage d’informer sur les éléments à corriger, mais également de vérifier si la manipulation au cours de la séance a effectivement apporté la correction souhaitée. Ainsi, le thérapeute peut vérifier à la fin de chaque manipulation la validité de son intervention. C’est une sécurité.